Champs de recherche : Analyse des discours (types)
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Reboul et Moeschler, p. 14 «« Sous-discipline de la linguistique qui tente d’expliquer un grand nombre de faits (anaphores, temps verbaux, connecteurs, etc.) en recourant à une unité supérieure à la phrase, le discours, et à des notions permettant de le définir (cohérence, mémoire discursive, etc.) » » [1998]
Maingueneau «« Analyse de l’articulation du texte et du lieu social dans lequel il est produit. Le texte seul relève de la linguistique textuelle ; le lieu social, lui, de disciplines comme la sociologie ou l’ethnologie. Mais l’analyse de discours en étudiant le mode d’énonciation, se situe elle à leur charnière »» [1991 ]
Coulomb-Gully «L’analyse des discours repose sur la transparence et l’opacité d’un discours autonome par rapport au réel. Les critères d’analyse sont exogènes au discours étudié : caractérisation des messages à partir de critères définis à priori (méthode déductive) ou endogènes, nés de la lecture du texte analysé – méthode inductive.» [2002]
Dictionnaire de l’altérité: sous « discours » «Approche plurielle bien illustrée en didactique par la diversité des genres de textes abordés en relation avec le contexte de leur production : conversations, entretiens, débats, consultations, interrogatoires, articles de presse, publicités, textes dits « de spécialité », fragments épistolaires, petites annonces, recettes, posologies et autres modes d’emploi ; notions venues de la pragmatique. On ne parle plus aujourd’hui d’analyse du discours, mais d’analyses de discours. - On considère que les travaux d’E. Benveniste ont fondé la linguistique de l’énonciation (années 1960) : la langue, système sémiotique virtuel, s’oppose au discours, instance dans laquelle se réalise la langue. Ce discours du sujet est marqué par des indices (personnels, spatiaux et temporels : moi, ici, maintenant) qui ne peuvent être interprétés qu’en contexte, c’est-à-dire dans la situation d’énonciation. De plus, les modalités de phrase (interrogative, assertive, injonctive, exclamative) permettent d’identifier le point de vue de l’énonciateur sur le contenu de son message. À ces modalités formelles s’ajouteront ultérieurement, dans de nombreuses typologies, les modalités expressives, puis intersubjectives, qui permettent d’accéder à la subjectivité de l’énonciateur et d’identifier le type de relation qu’il établit avec son interlocuteur (ou son lecteur). » [2003]